Les Contours. Segmentaires, linéaires, ondulés, contournant & délimitant .Les Contours. Arborés, reflétés, étincelant, limitant & élaborés. Les contours de soi, le corps et ses refoulements. Les contours de soi, le corps et ses empruntes. L'unicité, l'entièreté, le poudré et la légèreté . De ce que tu transformes, de ce que tu bénis. D'un regard échangé, de ce que tes yeux ne cessaient de me dire
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Elles avaient cette peine et ce chagrin, murées dans leur propre corps. De ce qu'elles ne cessaient de me réclamer, dans les invisibles portées des vases concordants
Elles me montraient leurs tristesses, prisonnières de leurs souffrances. De ce que personne ne semblait regarder ni prêter attention. Il n'y avait que..
Moi et Elles. Moi et Ils
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Nous aurions pu gratifier leurs derniers jours, ces derniers instants de vie. Lorsque plus rien ne circule librement. Lorsque nous privons de reconnaissance les échos sifflants de souffrance
Plus rien n'est entendu, écouté et libéré. Les pas aveuglants des chaussures trainantes et filantes
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Elle avait gardé le même timbre de voix, la même tonalité. De sa liberté à son enfermement, d' un corps étouffé par la douleur et la souffrance. Les lunettes aveuglantes des habitudes et du quotidien, lorsque ces yeux ne cessaient de me réclamer une quelconque porte de secours
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Ils ne savaient pas le pourquoi du comment. Alors ils cherchèrent. Espérant sans doute trouver, un espoir inespéré de survie. Ce qui relève de l'ordinaire peut parfois tomber dans des obscurités salissantes, pris dans les jugements et les condamnations criantes
D'une mise à mort involontaire entre des allers retours insensés, pour des recherches absurdes de sens
Aucun mot, aucune demande. Un corps partant pour aller acquiescer une solution errante
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Les contre coups de ce que nous laissons faire, des indicibles aux aberrances. En même temps, il ne peut pas tellement en être autrement si nous voulons apprendre et comprendre
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Elle ne cessait de me montrer les échos de son passé et de son histoire. Les souvenirs et les mémoires remontant à sa conscience. Des non dits. Des probables blessures non résolues, passées sous cloche, cinglant sa gorge et son coeur. Ses poumons encombrés, respirant une tristesse incrustée, suffisaient à étouffer un air péniblement absorbée
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Des tableaux de ces Anciens Passe Temps, abandonnés au fil de sa maladie, des mains déformées criant la souffrance des inflammations.
Les Poussées Maladies, observées telles des banalités inquiétantes
De ce que nous considérons comme aveugle dans les filets et les mouvements du quotidien
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Des tableaux Contemplés pour lui rappeler une vie, un chapitre qu'elle ne cesse de relire à chaque regard De ces souvenirs qui émergent naturellement, habillant ses yeux d'une nouvelle lumière
D'un teint terne au visage éclatant dans la magie de ce qu'elle aimait tant. Nouvelle naissance
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Un maquillage prononcé, des lèvres débordées de couleurs, son visage est comme une image peinture gravée dans ma mémoire
Elle voyage dans sa demeure. Elle voyage dans ses discours avec elle-même, dans sa propre ligne mensongère de ce qu'elle cherche à faire taire
Elle oublie souvent d'enlever la teinture de ses joues, renversant son café lorsque ses vieux démons s'emparent de son imagination. D'un discours cohérent à des peurs mélangées, elle adore s'apprêter et se munir d'une féminité préservée
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A lui, qui n'a plus l'usage de sa parole mais qui sait se faire entendre par ses gestes, ses éloquences et ses yeux coléreux. Froncés et teigneux
Tantôt habité par ces accords de sollicitude, d'attention et d'affection, lorsque ses mains se tendent à apaiser les silences entre lui et le monde environnant
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Les Contours. Segmentaires, linéaires et ondulés. Contournant & Délimitant
L'importance du corps, de son raccord et de sa primauté
L'unicité, l'entièreté, le poudré et la légèreté
D'un regard échangé, de ce que tes yeux ne cessaient de me signifier