Un autre sens, vivre la magie de sa Conscience
Le Paysan, ne jugez pas ses opinions
Lorsqu'ils ne connaissent pas
Les possibles autrement
Au fond d'eux
Des Coeurs immenses
A lui qui a grandi, Probablement
Manque d'Affection, de Considération
Mais Force et Persévérance
Il ne compte par ses heures
Passées à parcourir son champs
Ses vaches et son Tracteur
Exactement comme lorsque j'étais petite
L'Urgence de se nourrir
Pas vraiment de temps
Pour tester les autrement
L'urgence pour eux
Etait bien celle de se vêtir
Alors ne jugez pas
Et comprenez les autrement
Chez eux, repas partagés
Toujours une place
Bien gardée à leur tablée
Glaces délicieusement congelées
Elle cuisine, dessine et magnifie
Ses repas. Talents masqués
Nés de traditions empruntées
Alors lui et son Tracteur
Ne vous laissez par méprendre
Il parcourt les champs de blés
Jour et Nuit, parfois pour peu dormir
Sa fatigue, ses Drôles d'Enervement
Nous rions lorsqu'il s'emporte
Mais ne vous méprenez pas
Lorsqu'il a peu dormi, bien plus que ça
Ses vaches et son Tracteur
C'est tout pour lui
Je me souviens
Dans ses mises en lien
Les biberons de lait donnés
A moi et mon frère, Nos fermiers
Une maison secondaire
A ma meilleure amie
Nos coups de gueule, nos fous rires
Les grands trajets en car
Un village perdu, des montagnes à
N'en plus finir
Il comptait les jours sur son calendrier
Une épaule cassée, Mon Dieu
Tombé par Terre en Mobylette
Maman me dit: encore une connerie
Toujours dehors avec elle
Peut-être se souvient elle
Je n'ai rien oublié de leur gentillesse
Parents secondaires
Biberons de lait donnés
Magie de la Vie