Ressentis intimes


Extrait : décembre 2018. 

 

Nous sommes parfois comme comprimés intérieurement, entre ce que nous sommes tenus de faire et ce que nous voudrions réaliser. La fine balance en soi, s'obtient par le recours à de meilleures compréhensions intérieures et la connaissance de soi. 

Le désaccord qui parfois abime, tout autant qu'il peut sublimer. Lorsque tout ce que nous pensions savoir s'effondre. Lorsqu'il ne reste rien, si ce n'est que la lueur de nos chagrins et de nos tourments profonds. 

En même temps, continuelle balance, nous pouvons prendre conscience de cette magie en nous, contenue pour chacun de nous. 

 

Il y a ces étouffements qui abiment les Coeurs, les violences qui s'envolent du corps. 

Dans ce "je vais mourir", ces grandes peurs qui tournent autour de soi, à la lumière d'un immense voltige intérieur et extérieur. 

Ce traumatisme est aussi la porte d'une naissance. Un peu dans la compréhension que le corps se libère, entre vivante et morte, suspendue par une force latente. 

Tout est continuellement affilié à un fil dont il est nécessaire peut-être d'en connaitre la terreur pour réaliser que.. 

 

Il faut du temps pour intégrer, comprendre ce qu'il s'est passé et tourner le dos définitivement à ce qui nous empêche d'avancer. Sans doute dans un élan d'éveil, l'image symbolique entrevue, l'expansion de sa Conscience qui nous tient en vie. 

La redescente est vertigineuse, inabordable. Un peu comme une mort cérébrale, où nous ne savons plus où nous en sommes. L'entre deux, entre prise de conscience, pans de croyances et nouveaux horizons. 

Lorsque le mental s'en mêle, il cherche une raison. Une explication rationnelle et justifiable aux yeux de tous. 

Lorsque le mental se tait, les intimes convictions prennent place. 

 

 

Les petites morts intérieures que nous passons tous, aboutissent par des renaissances continuelles. De deuils en deuils, de difficultés aux renouveaux, lorsque le besoin de dire se fait oppressant et ahurissant. 

Le 'je savais " à le "je ne sais plus". 

Ces duretés vis à vis de soi qui passent souvent inaperçues. 

 

Et puis, il y les famines du coeur, le manque d'amour de soi, qui vous arrache cette partie profonde de vous-même. Du désarroi au manque ressenti, cette lutte incessante qui déchire et qui abime. 

Responsable de multiples maux et désordres intérieurs, et en même temps, à partir de quand peut t'on décider de fixer. 

La réalité est que tout bouge continuellement. Accepter de ne pas savoir est sans aucun doute notre pire difficulté et notre meilleure liberté. 


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