Lâcher prise signifie cesser de contrôler. Le concept est simple mais il est souvent difficile d'y parvenir tant le poids du mental est important.
Des peurs sont souvent raccordées au lâcher prise, et un grand nombre d'entre elles sont inconscientes.
C'est comme si nous passions du "je veux" au laisser faire.
Les projections, c'est à dire ce que nous avions projeté ou dessiné se posent à terre.
C'est plutôt un accueil de ce qui est, sans grande résistance avec une présence tenue et soutenue sur soi-même.
C'est l'abandon et en même temps, la pleine maitrise de soi.
En réalité, nous cessons de répondre aux liens de dépendances, qui empêchent de se raccorder et de s'aligner avec soi-même.
Un peu comme si nous prenions conscience, que nous ne pouvions pas maitriser les attitudes, les réactions et toutes les composantes extérieures.
Ces grandes pertes d'énergie relèvent souvent de besoins inconscients, que nous pouvons pourtant répondre de manière autonome.
Si nous ne pouvons pas contrôler le monde extérieur, nous pouvons par contre, apprendre la vigilance pour nous-mêmes.
Il s'agit d'abaisser la garde sur l'extérieur et de récupérer toutes ces énergies perdues de manière inconscientes. En identifiant les enjeux et les besoins derrière, nous abaissons le seuil de ces peurs inconscientes.
En réalité, elles deviennent conscientisées et donc acceptées.
La peur d'être rejeté, d'être aimé, de souffrir ou même d'être heureux sont des peurs très fréquentes. Elles sont subtilement imbriquées à l'abandon et au rejet, avec des schémas familiaux souvent présents derrière.
Lâcher prise en Sophrologie se passe corporellement, émotionnellement et psychiquement.
C'est parce que nous prenons conscience de ce que nous tenons, que nous pouvons lâcher et remédier différemment face à des attitudes ou des comportements qui provoquent des souffrances.
Lâcher prise c'est donc aussi se raccorder à soi mais aussi à la Vie.
Dans la Conscience ou plutôt l'ignorance de quoi demain sera fait, nous cessons un peu cette lutte de manière extrêmement bénéfique.
Elle nous envoie vers la cessation d'une certaine dualité intérieure.