Vous êtes nombreux à vous questionner sur le bonheur. Certains le font naturellement dès l'enfance devant leur clarté et leur lucidité d'esprit vis à vis du monde et d'eux-mêmes.
Passionnée de philosophie, je vous avoue que ce fut mon cas déjà enfant.
Loin des représentations et des idées préconçues, le Bonheur est un sentiment, un ressenti qui émane de soi-même.
Il ne peut se trouver extérieurement. Malheureusement, nous avons cette tendance à croire qu'un objet, une personne ou autre matérialisation peut nous l'apporter.
Nous aurons cette forme de satisfaction, de fierté ou de plénitude.
Mais elle ne peut qu'être passagère et trompeuse. En réalité, nous projetons extérieurement cette soif de bonheur. De manière plus ou moins consciente, nous aspirons tous à la même chose: ce bonheur intérieur.
Chercher le Bonheur est aussi trompeur puisque le chercher fait naitre des représentations mentales. Un peu comme l'image évoquée par Jean Klein qui évoque l'idée du chercheur.
Chercher est mentaliser. Cesser de chercher est Conscience.
Cela ne signifie pas que nous devons renoncer aux plaisirs de la vie, au besoin d'aide et de soutien ou à l'abondance. Bien au contraire.
Ce serait plutôt une faculté à aller chercher en soi, ses propres aptitudes que nous possédons tous intérieurement.
Le voyage intérieur nous permet d'accéder à cette compréhension, rendue perceptible par les flux naturels de la vie et les continuels mouvements autour de nous.
Si nous réalisons que cet état interne, non figé et en perpétuel mouvement, se trouve intérieurement, des lâchers prises opèrent naturellement.
Nous ne pouvons pas rendre cet autre heureux mais nous pouvons aider, guider et conseiller.
Nous ne pouvons pas contrôler la Vie mais nous pouvons mieux nous adapter à elle.
Apprendre à l'écouter comme support de compréhension.
Nous ne pouvons pas effacer le passé mais nous pouvons le redessiner sous d'autres colorations.
Nous ne pouvons pas être totalement libre mais nous pouvons l'être intérieurement.
Le Bonheur est singulier, propre à chacun mais il émane toujours du coeur. Ce que j'appelle la connexion intime à soi, qui n'est pas le personnage, que nous avons souvent construit au fil des années, par peur de souffrir.
Le Bonheur ne dépend d'aucune condition extérieure: il se loge en nous.
Ressenti particulier et sentiment inconnu, le mental ne connait pas cet état. D'où des peurs qui remontent à la Conscience tout à fait normales et explicables.
En réalité, nous avons peur d'être heureux, tout simplement parce que l'inconnu nous bouscule. Il renverse nos habitudes, nos croyances, nos idées préconçues.
Il fait naitre des constructions mentales ou les délient complètement
Le concept est un frein puisqu'il empêche ce vécu profond et singulier
Plutôt que d'imaginer ou de croire, il se vit
Il se sent et se ressent
A partir de vous-même et de votre histoire
A partir de votre corps
Votre Conscience Corporelle
Toujours
Je vous l'enseigne avec plaisir par les socles de la Sophrologie à mes côtés
